Samedi 30 août - Petchory monastir

Publié le par Les Pèlerins

     Ce matin a lieu la liturgie pour la Mère de Dieu. C'est notre dernier office à Petchory. La fin du voyage approche. Pour le déjeuner, nous sommes invités dans le réfectoire des moines. Nous mangeons pendant qu'un moine lit la vie des saints de ce jour.
 

     Puis nous rentrons à l'hôtellerie ranger nos affaires. Vers 15h, nous attendons notre bus... assez longtemps. Nous ne partirons finalement que trois quarts d'heure plus tard. C'est dommage car nous voulions nous arrêter pour visiter de belles choses dans la région. Malheureusement, le temps nous est compté. Le chauffeur nous arrête devant une immense croix qui symbolise l'union de la terre russe. Nous ne comprenons pas bien pourquoi il tient à ce que nous nous arrêtions là mais nous y allons quand même et chantons « zemle russkaya » avec ferveur. Nous nous arrêtons à un endroit magnifique avec une source et un lac. Puis nous nous arrêtons très rapidement devant un village du XIIIè siècle que nous n'avons malheureusement pas eu le temps de visiter.


    
 

 

     Au bout d'un moment, le bus fait des bruits étranges puis... s'arrête. Nous sommes un peu inquiets parce qu'il est déjà tard. Nous nous mettons à chanter et prier Saint Nicolas. Le conducteur essaie de réparer la panne comme il peut. Le stress monte. Il est 17h, notre train est à 18h et nous sommes encore loin de Pskov. Six d'entre nous doivent absolument partir le lendemain pour Paris. Nous commençons à arrêter des voitures, Vania et Sophie partent les premiers. Mais, par miracle, le bus redémarre. Nous voilà filant sur la route de Pskov tout en continuant à prier parce que le chauffeur roule très, très vite. C'est le seul moyen d'avoir notre train... Alors que nous approchons de la gare, le chauffeur grille un feu et un policier nous arrête. Nous le supplions de nous laisser partir et, par miracle (encore) il accepte, refusant toute obole. Nous avons établi un plan pour notre arrivée à la gare : les femmes partent en premier pour sonner toutes les alarmes du train et les hommes suivent avec les bagages. Enfin, nous arrivons. Les femmes courent, tentent d'arrêter le train. Elles arrivent à convaincre le contrôleur de ne pas faire partir le train, les hommes arrivent donc à monter avec les bagages. Alors que nous sommes ravis de nous retrouver tous dans le train, nous réalisons que Sophie et Vania ne sont pas là... Nous sommes bien embêtés. Cela gâche la joie d'être arrivés jusque là, nous croyons savoir qu'il y a un train un peu plus tard et qu'ils pourront le prendre. Puis... nous les voyons arriver de l'autre côté du wagon. Quel miracle ! Quelle joie ! Nous sommes vraiment contents de nous retrouver tous là. La soirée dans le train se passe alors comme les autres.


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